Le projet FAIR (Fostering an Agroecological Intensification to improve farmers’ Resilience in Sahel) rassemble plusieurs acteurs de la DyTAES (CIRAD, IRD, Enda Pronat, ISRA) dans le but de promouvoir des systèmes de production plus résilients au Sahel.
L’équipe Sénégal du projet FAIR a récemment réalisé des diagnostic (ateliers, visites et entretiens) auprès d’exploitations agricoles de 3 zones éco-géographiques : le Sénégal oriental (communes de Koussanar et Ndoga Babacar), le bassin arachidier (Ndiob, Diouroup et Tataguine) et les Niayes (Mboro et Darou Khoudoss).
©R. Belmin / Cirad
Ces diagnostics avaient pour objectifs d’identifier les enjeux agricoles majeurs pour chaque zone ainsi que quelques pistes d’action. Au Sénégal oriental, les résultats du pré-diagnostic ont permis d’identifier des pistes d’action pour améliorer la fertilité des champs de brousse et l’accès à l’eau productive pour les exploitations familiales.
Dans le bassin arachidier, les pré-diagnostics ont mis l’accent sur l’intérêt de la mécanisation pour une utilisation optimale de la matière organique (ex. épandage en ligne). Ils ont également montré la nécessité de concevoir de nouveaux systèmes de production et de former les services techniques (ANCAR, DRDR,…) sur les pratiques agroécologiques.
Dans les Niayes, les enquêtes ont relevé certains freins à la TAE, tels que l’impact des Industries Chimiques du Sénégal (ICS) sur la qualité de l’eau, l’emprise sur les terres agricoles et les sites qui ne sont pas remblayés après exploitation ainsi que les difficultés des producteurs à assurer un approvisionnement régulier et de qualité de leurs produits à des marchés.