Du 11 au 13 mars, la DyTAES, représentée par son secrétariat Enda Pronat, a participé à la conférence « Renforcer la coopération en matière de recherche et d’innovation agroalimentaire pour un impact à grande échelle« , organisée à Bruxelles.
Initiée par la Direction générale des partenariats internationaux de la Commission européenne, cette conférence avait pour objectif de partager les résultats et enseignements sur la contribution de la recherche et innovation (R&I) aux systèmes alimentaires, tout en explorant son rôle futur dans la transformation des systèmes agroalimentaires et d’innovation, en lien avec le Global Gateway.
L’un des principaux résultats de cette rencontre a été la formulation d’arguments et de recommandations clés pour améliorer l’efficacité, la complémentarité et les synergies entre les différents instruments de l’UE (NDICI et Horizon Europe) en faveur de la recherche et de l’innovation dans les systèmes agroalimentaires des LMIC (low middle income countries).
Deux axes majeurs ont été mis en avant : (i) clarifier les rôles pour soutenir la transition de « l’innovation issue de la recherche » vers une mise à l’échelle et un impact global, et (ii) mieux aligner les investissements européens en R&I avec la stratégie Global Gateway et les priorités des partenaires nationaux.
Invitée à contribuer aux discussions sur l’interface science-politique, la DyTAES a présenté ses actions de plaidoyer au niveau local, en mettant en avant l’impact potentiel des recherches basées sur les exercices de prospective territoriale sur les dynamiques locales d’acteurs, ainsi que son importance pour un plaidoyer national pour une transition agroécologique cohérent avec les besoins des communautés.
Lors d’un panel de haut niveau réunissant des décideurs de l’UE, de l’UA et d’institutions internationales comme la FAO et le FIDA, plusieurs recommandations issus des sessions de travail ont été formulées autour du financement, du renforcement des capacités et du dialogue science-politique.
Elles insistent sur l’implication précoce des décideurs dans les processus d’innovation, le renforcement des plateformes multi-acteurs et la promotion de dialogues inclusifs et fondés sur des preuves. Le cadre réglementaire doit être adapté pour encourager une innovation responsable, notamment agroécologique, avec des mécanismes de financement innovants associant secteurs public et privé. La coopération UE-UA doit être renforcée pour mieux coordonner les investissements en recherche et innovation, en assurant leur alignement avec les priorités nationales. Enfin, l’échange d’expériences et la co-conception de solutions innovantes à l’échelle internationale sont essentiels pour maximiser l’impact des initiatives.
